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Pourquoi l'erreur permet de réussir

A la maison, à l’école, au travail, la société d’aujourd’hui donne une place essentielle à la réussite. Le parcours scolaire, l’obtention de diplôme, les apprentissages de façon plus générale sont orientés vers les résultats.


Dans ce contexte, l’erreur est considérée comme un échec dont il est courant d’avoir honte.


Pourtant c’est en faisant des erreurs, en échouant, que s’ouvre la voie de la réussite !



La course à la réussite commence dès le plus jeune âge. Le système scolaire évalue les compétences de l’enfant en pointant ses erreurs.


Une erreur d’apprentissage = perte de points / émoticône négatif / lettre dévaluée

L’erreur est « sanctionnée »

L’enfant apprend ainsi très jeune qu’on attend de lui qu’il ne se trompe pas.


Il apprend que « réussir c’est ne pas faire d’erreur ».


La sanction de l'erreur peut avoir des conséquences :


- L’enfant peut se décourager.

Sanctionner l’erreur ne permet pas d’encourager les progrès de l’enfant. L’évaluation porte toujours sur ce qui n’est pas acquis et non sur ce qu’il a mieux réussi.

Il ne peut pas comprendre les bénéfices de ses efforts.


- L’enfant prend moins de risque.

Craignant l’échec, l’enfant ne risque pas une réponse hasardeuse. De ce fait, il diminue sa possibilité d’apprendre, car c’est en prenant des risques que l’on apprend davantage.


- L’enfant peut développer une anxiété de performance.

Craignant la sanction de ses erreurs, la performance ne le motive plus car elle l’inquiète.


- L’enfant peut perdre confiance, peut abandonner ou encore s’opposer.

S'il est nécessaire de désigner son erreur à l'enfant, il est important que cela se fasse dans un but constructif.

Valoriser l’erreur, c'est encourager le progrès !

La réussite nécessite de prendre des risques, d'oser se tromper, d'oser échouer.



L'erreur a de nombreuses vertues :


. L’erreur invite au dépassement de soi et au challenge. Elle motive l’envie de progresser.

Si elle est valorisée, l’erreur montre à l’enfant que c’est elle qui le fait grandir.

Prenons l’exemple d’un petit enfant qui apprend à marcher.

Il essaie, il tombe.

Si on lui pointe son échec, il n’osera pas se risquer à recommencer.

Au contraire, si on l’encourage, en lui montrant que tomber n’est pas négatif, qu’il va apprendre à se relever et à progresser vers son but ; il se risquera à recommencer avec confiance et détermination.


. La réussite est aussi d’autant plus appréciable qu’elle a nécessité un effort. Ce dépassement de soi renforce la confiance en soi.


. Le développement de l’enfant est constamment fait de rebonds après l’erreur : l’erreur est son moteur vers la réussite.


. Valoriser l’erreur, c’est encourager l’enfant à expérimenter et découvrir de façon autonome. Il osera davantage aller à la rencontre de son environnement.


. Au delà des apprentissages, valoriser l’erreur c’est aussi développer les qualités de résilience de l’enfant. Lui apprendre comment rebondir après les difficultés qu’il rencontrera dans sa vie.


Souvenez vous que de grandes découvertes ont été réalisées grâce à des erreurs, comme par exemple la découverte des antibiotiques.


De nombreux grands entrepreneurs ont d’abord vécu des échecs qui les ont fait grandir avant de réussir.

C'est parce qu'ils ont pris des risques et qu'ils ont su tirer parti de leur échec qu'ils ont pu réussir.




Voici des outils pour que l'erreur mène à la réussite


  • Le parent est modèle de la gestion de ses erreurs.

S’il ne supporte pas de se tromper, l’enfant aura tendance à ne pas le supporter non plus.

Si au contraire il peut dire calmement :

« Je me suis trompé, j’ai perdu la partie, mais j’ai compris comment m’améliorer la prochaine fois… ». Il transmet un message positif et motivant que l’enfant se réapropriera.


  • Aider l’enfant à comprendre l’origine de son erreur.

Est ce par manque de temps ? Manque d’explication ? Manque de motivation ? Il pourra ainsi réajuster sa stratégie pour réussir.


  • Partager ses erreurs et ce qu’on en a appris.

Au cours d’une discussion, chacun fait part d’une erreur et de ce qu’elle lui a appris dans la semaine. L’enfant relativise l’erreur et se rend compte qu’elle concerne tout le monde.


  • Ne pas intervenir pour empêcher l’erreur.

Si vous donnez la réponse à la place de l’enfant pour lui éviter l’erreur, cela ne lui permet pas de découvrir par lui même qu’il peut progresser.




Valoriser l’erreur, c’est ainsi inviter l’enfant à transformer son échec en une opportunité de réussir, lui donner confiance et le motiver à avancer.


Rassurez-le face à l'erreur, c'est elle qui fait grandir !


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